vendredi 18 avril 2008

Aïe !

Le premier ministre australien a demandé pardon dans le Parlement à la population aborigène, profondement maltraitée par les colonisateurs occidentaux pendant plusieurs décades et qui ont infligé une profonde douleur, souffrance et des terribles pertes dans la population native. Rudd a réconnu officielement l'éxistence de la "géneration volée". Des milliers d'enfants furent obligés à abandonner leurs familles et furent donnés à des foyers européens pour leur "assimilation. L'Alliance de la Generation volée estime à 55000 les mineurs separés de leurs familles. Beaucoup finirent comme main d'oeuvre pas chère, souffrirent des abus sexuels et tombèrent dans l'alcoholisme.
La commission des Droits Humains et Egalité d'Opportunités calcule qu'un enfant sur trois fut arraché à son entourage et qualifie de genocide cette pratique utilisée pour effacer leur identité.
Ces fait terribles ont été ignorés pendant longtemps par le gouvernement jusqu'à l'élection de Rudd. En 1788, lorsque les britanniques prirent possession de l'Australie, il y avait un million d'aborigènes. Aujourd'hui ils sont 455000, ils ne répresentent que 2% de la population, ils vivent marginalisées et leur espérance de vie est de 17 ans de moins que la moyenne du pays.

Un milliardaire chinois veut reconstituer le mythique Palais d'Eté, cet ensemble de parcs, lacs, palais et temples cinq fois plus grand que la cité interdite de Pekin et qui fut construit pendant 150 ans par la dynastie Qing. Ce monument, orgeuil de l'empire chinois, devint un symbole de l'humiliation devant Occident lorsque anglais et français le bombardèrent et expolièrent en 1860 pendant la deuxième guerre de l'opium. Ce milliardaire veut faire une réplique à Hengdian, au sud de Shangaï qui coûtera 2000 millions d'euros et son projet est dévenu un rêve pour des millions de compatriotes. Pour le moment et grâce à une campagne de souscriptions, l'ambitieux et mégalomane entrepreneur a réuni près de 150 millions d'euros.

Les prisons des Etats Unis ont atteint un niveau d'occupation récord avec plus de 2,3 millions de réclus. Selon un article du "New York times" un nordaméricain sur 100 est en prison. Le chiffre est encore plus alarmant dans certains collectifs: un hispanique sur 36 et un noir sur 15 sont derrière les barrots.

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