Jules Barbey d'Aurevilly, journaliste français, critiquait sans cesse un individu parce qu'il sentait très mauvais. Ce dernier le défia en duel. Je n'accepte pas le duel, repondit Barbey, parce que si vous me tuez vous continuerez à sentir mauvais et si je vous tue vous sentirez encore pire !
Le puissant duc de Westminster éxigait à ses serviteurs de lui répasser les cordons des chaussures de façon impécable.
Georges Feydeau adorait le café pur, sans mélange, ce qui n'était pas évident au XIX siècle. Un jour, dans une auberge, il demanda à l'aubergiste: Vous avez de la chicorée? Oui. Beaucoup? J'ai un paquet entier et un autre entamé. Vous pourriez me les amèner? Oui. Et avec les paquêts à la main il dit: Et maintenant, vous pourriez me faire un café?
On raconte que Salvador Dali en visite dans une institution pour malades mentaux demanda à les rencontrer. Le directeur du centre ouvrit une porte et lui dit: Voici Napoleon. Peu intéressant, répondit Dali. Voici cet autre, c'est le Père éternel. Hum, aucun intérêt. Il continua sa visite et en ouvrant une porte il vit un personnage avec les yeux exorbités et les cheuveux ébouriffés. Voilà, celui-là, voilà un fou génial ! Mais Monsieur, lui dit le directeur, il n'y a personne ici, vous êtes devant une glace!
Pablo Neruda, le célebre écrivain chilien avait une sorte de concurrence avec un autre grand écrivain et compatriote, Gonzalo Rojas. Lors d'une entrevue on demanda à Neruda ce qu'il pensait de l'oeuvre de ce dernier: C'est un bon poëte, dommage qu'il écrive si peu. En l'apprenant, Rojas, vexé, réplica: Neruda aussi est un bon poëte, dommage qu'il écrive trop.
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